Espagne - A la Croisée des Sierras

Le pays Basque français longe d’un cils des contreforts pyrénéens aiguisés... Les murs de pelote basque modèlent l’architecture des villages de part et d’autre de la frontière et raisonnent au rythme des parties. Mais jouer contre ces frontons avec la majesté du pelotari est une autre histoire.
La première étape est courte et en guide de mise en bouche, le menu du jour vente ses petites routes enjouées, bien peaumées et entrecoupées de tronçons d’anthologie sur des pistes qui s’accrochent aux montagnes verdoyantes. Juste après le déjeuner, le parcours joue les équilibristes en se hissant sur une longue arête piquée d’éoliennes, et bien abrupte.
Parsemé de chevaux, ovins, bovins et caprins, la combe en contrebas est fabuleuse. Fougères, bruyère, gentianes et digitales tapissent les talus. Mille parfums de fleurs embaument une prairie bien colorée. Dans cet alpage bariolé, un brin curieuses au passage de notre cortège casqué, des vaches aux soyeuses robes caramel et aux fines frisettes blondes s’affairent à mâchouiller quelques graminées...
Nuitée en hôtel.

Ça monte en puissance. Le relief s’accentue pour le plus grand bonheur de tous. Mais il convient d’en garder un peu sous le pied en début de journée car nous sommes face à une sacrée étape, l’une des plus longues du séjour.
Final en apothéose dans la Vallée du Pas, véritable canyon du Colorado vert !
Nuitée en hôtel.

Le tracé ondule sur des plateaux infinis où le ciel semble ici un peu plus grand qu’ailleurs... Ouvrez bien les mirettes, le film défile en cinémascope et vous en êtes l’acteur principal !
Reprenant de l’altitude en fin de journée, l’expédition enjambe un dernier cordon pour basculer dans des gorges profondes et étriquées où est niché notre hébergement.
Nuitée en hôtel.

Les paysages restent grandioses malgré un relief qui s’étiole un brin durant la matinée. Le répit est de courte durée. Dans l’après-midi, le parcours se déchaîne à nouveau dans des montagnes pelées. La piste gigote dans tous les sens, tricote la montagne, ondule sur le plateau avant de s’échouer dans une petite vallée perdue.
Nuitée en hôtel.

En début d’étape, le décor se compose de pins et de cerisaies. Puis on traverse des vignobles vallonnés pour finir sous les châtaigniers.
Nuitée en hôtel.

Dans une ambiance de Far West, l’itinéraire nous embarque bientôt dans des hameaux typiques écrasés par la chaleur. Des ruelles aux pavés disloqués desservent des habitations pour la plupart désertées. À l’heure du déjeuner, un fumet alléchant nous aspire là, en plein cagnard, vers un restaurant inattendu... En passant au Portugal, l’itinéraire s’installe rapidement sur les surplombs du Douro. L’après-midi, de belles pistes filent résolument plein Sud. Certaines portions parfois légèrement sablonneuses serpentent entre d’énormes blocs de roche, avant d’arriver à Almeida.
Nuitée en hôtel.

Entre les bosquets de chênes verts, sous lesquels d’énormes cochons noirs squattent l’ombre, une piste onctueuse s’étire sur les plateaux arides, pour nous remmener en Espagne avec une première escale matinale dans la bourgade fortifiée de Cuidad Rodrigo. Et ça repart aussitôt pour de nouvelles ascensions et d’autres découvertes dans la Sierra de Gredos.
Nuitée en hôtel.

Le festival continue dès les premiers tours de roues. Le chemin se mire dans les eaux d’un grand lac tentaculaire. L’équipée ricoche sur les berges avant de se perdre sous les grands pins. Un dernier pont de pierre s’arc-boute sur le torrent. Dans une succession d’épingles audacieuses, une piste bétonnée s'agrippe aux bancs rocheux et hisse le voyageur dans le village aux pierres noires, La montée est vertigineuse.
Ces 300 kilomètres-là procurent la délicieuse sensation de traverser plusieurs pays...
Nuitée en hôtel.

Une piste pleine d’entrain vagabonde sans répit dans un paysage infini. Après le bien nommé Canyon aux Vautours, accroché au balcon d’el-Buste et ses roches d’un rouge très profond, un audacieux toboggan pose l’échappée sur le seuil d’une étendue désertique. Quel spectacle !
Nuitée en hôtel.

L’itinéraire débute par une incroyable incursion dans le désert des Bardenas, intégralement traversés, pour filer ensuite directo vers les Pyrénées. Après Larau, de minuscules et audacieuses routes de crêtes s’accrochent au Pays Basque. Ça tournicote dans tous les sens. Sous les éclaboussures du torrent, entre bananiers et fougères, le dernier tronçon dégringole vers Aïnhoa pour un retour à notre point de départ.