France - Diagonale Atlantique

Bariolées de rouge coquelicot, de vert pomme, de violet et de bien d’autres couleurs encore, les maisons égayent le vignoble alsacien.
Taillée dans le grès rouge, la piste s’engouffre bientôt sous les résineux pour une longue traversée des Vosges du nord au sud.
De digue en digue, entre fougères, mélèzes et bouleaux, le tracé se fraye un passage sur le plateau des milles étangs.
Sur cette région préservée, aux airs de toundra finlandaise, flotte un charme d’un autre temps. Décidément, cette Diagonale démarre en fanfare !
Nuitée à l'hôtel.

Après une plongée vertigineuse sur Val de Cusance, l’itinéraire enjambe le Cusancin et emprunte une piste taillée dans le roc pour se propulser sur l’alpage.
Nous voici bientôt débarqués au fil du Doubs dont nous empruntons les berges sur quelques kilomètres. Puis l’itinéraire s’égare entre épaisses sapinières et prairies parsemées de fleurs.
De vieux villages typiques du vignoble jurassien se succèdent. Château-Chalon, accroché à son promontoire, surplombe les cépages du cru. Le belvédère de Ladoye-sur-Seille domine la reculée de Baume-les-Messieurs. L’itinéraire s’aventure en plein pays du Comté.
Le panorama sur le lac de Chalain serti au creux d’abruptes falaises est fabuleux.
Nuitée à l'hôtel.

Après la traversée de la Saône, le décor change radicalement.
Désormais notre itinéraire agrippe les Monts du Mâconnais avant de poursuivre dans le Beaujolais. L’une des plus longues pistes de l’expédition débarque l’équipée au cœur des Bois Noirs...
Nuitée à l'hôtel.

Ricochant sur les Monts du Forez, le tracé évolue constamment au-dessus des 1 000 m d’altitude. Il grimpe encore davantage en enchaînant avec la Margeride (Mont Mouchet à 1 400 m). C’est dans cette région que sévissait la redoutée bête du Gévaudan.
Nuitée à l'hôtel.

Le chemin s’étire sur des Crêtes infinies arpentant une autre région majestueuse, l’Aubrac. Ici, la Lozère s’efface en douceur pour céder la place à l’Aveyron.
Ce grand département nous offre lui aussi une variété de paysages inouïs. Les causses se succèdent.
L’itinéraire se débine soudain dans la fraîcheur des feuillus. Une piste minuscule s’engouffre sous une canopée de châtaigniers.
Clôturant l’étape dans les éclaboussures, un sentier enjoué ricoche sur onze gués successifs.
Nuitée à l'hôtel.

D’emblée, un invraisemblable réseau de chemins avale le Causse du Quercy. Dans cette région chargée d’histoire, le tracé jongle entre fermes séculaires et châteaux.
Après les longs épisodes montagneux des étapes précédentes, le parcours s’adoucit. Désormais les vergers tapissent des vallons tranquilles...
Nuitée à l'hôtel.

Nos périgrinations contournent de petites fromageries de montagne dans le tintement de clochettes de chèvres.
De retour sur les plateaux, quelques petits couloirs contournent champs de maïs et arbres fruitiers. Là, la vigilance reste de mise car, tapie dans les herbes, l’ornière sournoise guette.
De longs passages dans de grandes forêts denses, touffues, parfois humides, ponctuent cette journée entrecoupée de quelques incursions dans les vignes.
Nuitée à l'hôtel.

La chaîne des Pyrénées se dresse à l’horizon et bientôt l’expédition batifole sur l’alpage. De nombreuses barrières verrouillent les parcs à bestiaux. C’est pourquoi l’itinéraire de l’après-midi traverse les merveilleux paysages du Pays Basque uniquement sur des routes étroites et minuscules, celles qui voltigent dans le panorama verdoyant des Pyrénées-Atlantiques.
Un passage encore plus étriqué longe le torrent sous une surprenante allée de bananiers, avant de s’élancer dans une dernière grimpette vertigineuse (27%) aux épingles serrées.
Du col, apparait Aïnhoa. Ce vieux village pittoresque niché à quelques encablures de la frontière espagnole conclut cette étourdissante et sensationnelle expédition.